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Nos Projets

haut de page Réunion 2020
Projet "2021"

Après le succès de notre premier défi sur l'île de la Réunion, notre asbl prépare d'autres voyages, dans le désert ou sur un voilier.

Mais les voyages sur l'île de la Réunion restent le projet permanent auquel vous pouvez vous inscrire toute l'année.

Pour des raisons liées à la crise Covid, les voyages dans le désert et sur un voilier sont reportés à plus tard.  Par contre nous organisons un nouveau périple sur les sentiers de l'île de la Réunion du 12 novembre au 26 novembre 2021.

Voyage Alchimique

à La Réunion

Descriptif Réunion 2020
Vendredi 12 novembre 2021

 

Départ vers 08h00 de Bruxelles Nord en Bus (Flixbus) vers Paris Charles de Gaulle.  Décollage vers l’île de la Réunion (vol direct) à 19h30

 

 

Samedi 13 novembre 2021

 

Atterrissage à Saint Denis vers 10h00.  Récupération des voitures de location.

Repas de midi sur la plage de l’Ermitage et baignade de bienvenue. 

Descente vers Saint Joseph (Manapany Les Bains) où nous logerons

 

         

 

 

 

 

 

Dimanche 14 novembre 2021

 

Visite de la Côte du sud sauvage.  Cap Méchant, cascade de Langevin, Plage de Grand’Anse

 

 

 

 

 

Lundi 15 novembre 2021

Bélouve, forêt primaire

 

Randonnée du matin :  Sentier de la Vierge et pic-nic au gîte

3 Km               8 m de dénivelé                      1 h de marche            

 

 Descente vers Hell-Bourg, petit village de Salazie avec maisons typiquement créoles

8 Km               550 m de dénivelé                  4 h de marche

 

 

 

 

 

 

Mardi 16 novembre 2021

Petite marche de récupération à la plaine des Grègues, visite de la maison du curcuma, et pic nic au bois du fond.

          

 

 

 

 

 

 

Mercredi 17 novembre 2021

Randonnée :  Ascension du volcan

 

13 Km             500 m de dénivelé                  6 h de marche            

 

        

 

Jeudi 18 novembre 2021

 

 

Journée détente à Saint Gilles Les Bains

                       

Rencontre avec les dauphins  ou parapente

 

                

 

 

Vendredi 19 novembre 2021

Randonnée : Cilaos : la Chapelle (grotte majestueuse)

 

8 Km               800 m de dénivelé                  4 h de marche

Samedi 20 novembre 2021

 

Marché de Saint Pierre et plages. Repos

 

Dimanche 21 novembre 2021

Repos

Lundi 22 novembre 2021

Traversée de Salazie en voiture

Trois jours dans Mafatte : col des boeufs vers grand place les hauts

12 km          600 m dénivelé       6h de marche

Logement à Grand’Place-les-hauts

Mardi 23 novembre 2021

Randonnée : de Grand’Place à Roche Plate

 

13 Km             900 m de dénivelé                  7 h de marche

 

 

 

Logement à Roche Plate

             

 

 Mercredi 24 novembre 2021        

Randonnée : De Roche plate à La Nouvelle en passant par Trois Roches, puis Col des Boeufs

 

17 Km             1 300 m de dénivelé               9 h de marche

 

 

 

Logement à Manapany les bains


           

Jeudi 25 novembre 2021

      

REPOS BIEN MERITE

Vendredi 26 novembre 2021

Grasse matinée, valises, derniers petits plaisirs et adieux (au revoir) à l’île

 

 

 

Samedi 27 novembre 2021

 

Aterrissage Paris vers 06H00, Récupération des bagages, Petit déjeuner

Flixbus vers Bruxelles, arrivée vers 16H00.

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L'équipe

L'équipe

Ce projet est né de la rencontre de Simon et Babette, deux personnes soignées pour un cancer, ayant le souhait de relever un défi sportif fort signant un dépassement de la maladie, avec Bernard, un coach corporel, actif dans l’accompagnement de patients atteints d’un cancer.

Ce trio de base a été rejoint par d'autres malades et des accompagnateurs

Aurélie
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Heureuse maman célibataire de Léa, adolescente de 13 ans ; éducatrice spécialisée épanouie dans un centre d’hébergement pour adultes handicapés mentaux… je mesure le chemin parcouru depuis le cancer.

J’avais 32 ans quand le diagnostic est tombé : cancer du sein à un stade assez avancé. Un tsunami à un moment de ma vie déjà compliquée. Je vivais une séparation, le pro n’était pas au beau fixe et ça…. Un Cancer ? mais… J’ai 32 ans !!!

Une évidence s’impose : il faut tenir le coup, faire face quoiqu’il arrive. Pour Léa… elle n’a que 4 ans ! Le parcours du combattant commence : examens de toute sorte, la décision d’une opération afin de préserver des tissus ovariens dans l’éventualité d’une future grossesse (absolument pas ma préoccupation à ce moment-là mais bon il faut penser à l’avenir !), mastectomie, radiothérapie, kiné…. Plus d’1 an de traitement.  Durant toute cette période, un flot de questions m’assaillent, de remises en question, de peurs. Il y des moments de solitude parfois, de moments de joie souvent. La présence de mes amis, de ma famille (même si loin géographiquement) et évidemment de ma fille me porte.

Et puis la vie reprend son cours, différemment mais pas tant que ça. Huit ans après le cancer, même si la bataille est gagnée, même si certaines choses ont changé, j’ai continué d’avancer, de m’occuper de ma fille, de faire face aux obligations de la vie mais sans vraiment prendre le temps pour moi.

J’ai eu vent du projet « CAN le défi CER la vie » il y a deux ans.  Quand Jean Luc m’en avait parlé, je me souviens m’être dit : « Quel challenge, quelle découverte ce serait… ! ». Une pointe d’envie émerge… mais très vite je me dis que ce n’est pas pour moi, il y a trop de choses à organiser, je n’ai pas la condition physique… Beaucoup trop d’excuses pour justifier mes peurs et justifier mon incapacité à faire quelque chose pour moi.

Deux ans après (donc maintenant !) le hasard, une coïncidence fait que la proposition de participer à ce voyage, de relever ce défi un peu fou se place sur mon chemin !

Et si… Et si je me lançais… ? L’idée s’installe avec les mêmes peurs qu’il y a 2 ans. Comment trouver le temps ? comment allier ma vie de maman, mon travail et ce projet ? Sauf que désormais, je mesure à quel point j’ai besoin de faire quelque chose POUR MOI !!!!! Le besoin de faire un pied de nez à la maladie, de me prouver que je peux sortir de ma zone de confort, le besoin d’OSER.  

Entreprendre un voyage de cette envergure entourée de personnes ayant une expérience de vie similaire est rassurante. Je suis tellement convaincue que le partage et les échanges d’émotions sont porteurs. Ce voyage me permettrait d’aller à la rencontre d’autres personnes mais également de moi-même, de reprendre possession de mon corps qui porte encore les stigmates de la maladie, de retrouver et déployer cette force de vie dans mon quotidien et pas que dans la maladie, d’entamer une nouvelle étape pour embrasser de nouveaux projets avec sérénité.

Anne
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À l’âge de 47 ans, j’ai été diagnostiquée d’un cancer du corps de l’utérus. J’avais des saignements vaginaux importants et je me sentais de plus en plus fatiguée. J’ai consulté rapidement mon gynécologue. Il m’a expliqué que la lassitude provenait probablement de l’anémie consécutive aux pertes de sang quasi constantes. Le chirurgien a fixé un rendez-vous pour une hystérectomie. Malgré mon jeune âge, il a dû procéder également à l’ablation des ovaires et des trompes de Fallope. En quelques heures, j’étais ménopausée ! J’ai entamé une hormonothérapie dès l’intervention.

Les aspects psychologiques de cette hystérectomie radicale me pesaient : adieu le petit nid douillet qui avait abrité les deux soleils de ma vie. Au revoir la bonne forme physique, la mémoire, la concentration et, pensais-je, ma féminité. Il a fallu beaucoup de courage et un certain temps avant de retrouver mes facultés.

À l’âge de 57 ans, j’ai été diagnostiquée d’un cancer de la peau. J’ai subi une première exérèse sur le nez, avec reconstitution. … J’ai eu des récidives, notamment sur le bras, dans le décolleté, …

Je trouve difficile d’expliquer mon ressenti au moment du diagnostic : comme si un projectile m’avait atteint en plein vol. Brutalement, je devais modifier des comportements qui m’avaient toujours procuré du bonheur : nager, courir, rouler à bicyclette, jouer au golf sous le soleil. Dorénavant, pendant les semaines d’été, je dois chercher l’ombre, me cacher du soleil, attendre le soir pour sortir. Cela a modifié mon rapport à autrui ou, plus précisément, mon sentiment du rapport à autrui.

La modification de mon image m’affecte également. Même si tous affirment gentiment le contraire, je continue à croire que « cela se voit comme le nez au milieu du visage ».

Au fil du temps, je deviens heureusement plus relax avec les risques de récidives et leurs conséquences.

À 65 ans, une autre maladie est apparue : une neuro-borréliose de Lyme.

Depuis des mois, j’avais une série de symptômes sans rapport entre eux qui affectaient tous les systèmes : cardiaque (bradycardie : jusqu’à 39 pulsations / minute), respiratoire, circulatoire, articulaire, digestif, … et surtout nerveux. J’ai beaucoup galéré, passant d’un service médical à l’autre. Je déclinais dangereusement, au point de me retrouver, en décembre, sans sommeil, dans d’invraisemblables douleurs et quasi paralysée. Les médecins n’y comprenaient rien et c’est peut-être là un des aspects les plus pénibles de la maladie : souffrir sans connaître la cause du mal.

Depuis ce dernier diagnostique, je suis totalement mobilisée en vue de la guérison. Le sport est mon atout le plus précieux : en janvier, je me trainais péniblement à du 2 kms/heure. Je peinais à fléchir les jambes, m’asseoir, sortir de la baignoire, me brosser les dents…

Plusieurs questions se sont posées : que viennent m’apprendre ces deux épisodes de vie ? D’où viennent ces « bébêtes » qui envahissent mon corps et se reproduisent de manière anarchique en abîmant ma santé ? Le moment n’est-il pas venu de comprendre et exprimer enfin ce que j’ai du « mal-à-dire » ?

Le plus urgent était de retrousser mes manches pour retrouver la santé ! Pour cela, quatre grandes clefs ont ouvert la voie de la guérison… : 1/ les traitements médicaux et l’alimentation. 2/ le sport. 3/ l’entourage (professionnel et personnel). 4/ des pensées positives, des techniques de méditation et de visualisation créatrice…

Avec courage et détermination, je m’oblige à bouger tous les jours. Je commence à en recueillir les fruits, même si les périodes de progrès alternent avec celles des doutes et découragements. Aujourd’hui, j’ai besoin d’un bon coup de boost !

Du coup, lorsque j’ai eu l’opportunité de rejoindre enVie, j’ai accepté avec joie de partir à La Réunion pour relever un fameux défi, celui de marcher et d’atteindre des sommets… dans l’espoir de parachever ma guérison.

Au fil des jours, la motivation s’accroît car je veux être en super forme pour « randonner », marcher, gravir des montagnes avec cette belle équipe solidaire prête à s’encourager, s’entraider, et aller au bout du chemin de santé.

Cette belle aventure collective nous permettra de nous dépasser et de nous reconstruire une santé dans l’effort et la solidarité, avec un mental d’acier.

« Le seul échec, c’est de ne pas vivre en étant vivant » a écrit Bernie SIEGEL.

Nous célébrerons ensemble la joie d’être EnVie !

Nathalie
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A l’âge de 37 ans, on me diagnostique un cancer du sein, « un quoi ?!!   Mais comment est-ce possible. Mais d’où il sort celui-là ?

S’en suit une série de tests et de blabla dont très sincèrement je ne me souviens pas bien. Je suis entrée dans une sorte de déconnection de la réalité qui a duré plusieurs mois.


Du jour au lendemain, je suis emportée par un tsunami de mauvaises nouvelles, d’émotions lourdes et complexes. Je suis arrachée à ma vie quotidienne et commence la lourdeur de ce qu’implique au niveau médical cette « maladie » qui oblige un retour dans mon pays natal, la Belgique. Après avoir vécu de longues années à l’étranger, je peux vous dire que TOUT mes repères furent anéantis : amis, travail, façon de vivre, vie sociale. Difficile même d’en exprimer l’ampleur.


J’ai entendu parler du projet enVie et de l’association l’année passée via mon frère qui avait fait une belle rencontre lors d’une de ses activités sportives et a parlé de moi.

A l’époque je trouvais l’idée super, surtout que la randonnée est une de mes grandes passions. Par contre, reconstruire ma vie sociale, reconstruire ma vie en général, je ne m’en sentais pas la force.  

Épuisée mentalement et repliée sur moi-même, faire de nouvelles connaissances me semblait insurmontable.

On m’a canardé de conseils et de groupes à joindre mais à ce moment-là, je n’avais pas envie de parler de ma « maladie » et de mon ressenti. J’avais une forte appréhension pour ces groupes car vu mon expérience à l’hôpital, j’étais toute jeune au milieu des 65+ et psychologiquement je voulais rester avec des gens actifs et jeunes, un peu dans la logique d’être tirée vers le haut. Dans ma tête, les groupes étaient constitués uniquement de personnes déjà à la retraite. Par bonheur, je me suis bien trompée. Avec enVie, j’ai trouvé des personnes merveilleuses de tout âge mais avec un point comment d’aller vers l’avant et de repousser toujours plus loin nos limites.

 

Je suis reconnaissante d’avoir été mise sur le chemin de enVie et ces beaux projets. J’y ai fait de belles rencontres et nos randonnées préparatoires ensemble me font énormément de bien, autant au niveau physique qu’au niveau mental.

On s’entraîne durement pour le défi que nous nous sommes lancés.

J’ai un peu d’appréhension mais surtout beaucoup d’enthousiasme à la réalisation du projet à venir.

Sonia
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"Je m’appelle Sonia, j'ai 60 ans et je vis seule avec ma fille de 24 ans. Il y a deux ans lors d'une mammographie de contrôle on m'a diagnostiqué un cancer du sein (grade II). Ma fille étant en Erasmus, j'ai vécu cette aventure seule avec espoir et détermination. Tumorectomie d'abord et après 3 semaines de repos, j'ai repris le travail et j'ai fait 2 semaines de radiotherapie en ambulatoire sans effet secondaire. Je suis actuellement sous hormonothérapie, le tamoxifene.
Lorsque Bernard m'a interpellée pour faire partie d’une des nombreuses aventures envisagées dans le futur, j'ai émis le souhait d’y participer, peu importe la destination.

C'est une opportunité unique d'épanouissement et enrichissement personnel avec pour objectifs et défis de quitter ma zone de confort, de lever le pied face aux contraintes de la vie quotidienne, besoin de me surpasser tant physiquement que mentalement, de rechercher l'authenticité, la simplicité et revenir à l'essentiel, vivre de nouvelles rencontres, vivre ensemble, participer à une aventure humaine particulière, apprécier le moment présent et partager de nouvelles émotions. Une superbe expérience qui éveille ma curiosité et mon intérêt.
Je m'estime chanceuse aujourd'hui face à cette maladie et j'aimerais par cette expérience donner de l'espoir et de la confiance aux futurs potentiels malades et transmettre qu'il est important de prendre soin de soi, de son corps, de s'aimer et de se respecter.
Intégrer le groupe me permettra de concrétiser tous ces espoirs et vivre une magnifique aventure avec et grâce à vous tous. "

Renée
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Je me prénomme Renée, j’ai 76 ans (77 le 3 mai exactement). Je suis retraitée. J’ai 2 enfants et 4 petits-enfants. J’ai toujours été un peu sportive : alpinisme quand j’étais jeune… puis plus tard un peu de tennis, ski, randonnées… puis dans le but de faire des treks, je me suis mise au jogging. J’ai été opérée d’une hanche (prothèse) il y a 7 ans, ce qui m’a obligée d’arrêter le jogging et le tennis. Je me suis rabattue sur les randonnées de plus en plus longues et quelques treks (Alpes, Maroc, Bulgarie,). Puis, un peu de mou pendant un an suite au décès de mon compagnon. Au moment où je retrouvais mon énergie et force, et mes entraînements pour quelques projets de montagne, la maladie m’est tombée dessus.

Tumeur cancéreuse au sein gauche ! Moi qui était persuadée être au-dessus de cette maladie, car je menais une vie saine : sport, alimentation équilibrée, etc… En plus, juste au milieu des deux confinements. J’ai été opérée (ablation de la tumeur et du ganglion sentinelle) en juillet dernier. Par chance, je n’ai pas dû subir de chimiothérapie, mais des séances de radiothérapie qui m’ont assez bien fatiguée et cela juste pendant le second confinement. Le moral n’y était plus. J’ai très mal supporté les effets secondaires du traitement hormonothérapie qui a suivi.

Aujourd’hui, je vais mieux. Je reprends les randonnées petit à petit, la forme reprend doucement, et j’espère toujours repartir en montagne.

Ce qui me motive à vous accompagner, dans le cas où je pourrais le faire, c’est de pouvoir faire partager mes expériences et d’être à l’écoute des autres. Je suis toujours entourée de personnes plus jeunes que moi et cela m’aide beaucoup moralement. De plus, votre projet de La Réunion m’attire.

Marie
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J’ai une vie intense, sportive, fun, saine, … mais ça, c’était avant…

 

Je suis fatiguée, une fatigue anormale, je le sens ! Une, deux, trois visites chez le médecin. Le verdict est immuable, j’en fais de trop. A force, je me résigne et je m’y habitue. Je vis avec.

 

J’ai une gêne dans le ventre. Le stress ? Je néglige, ça s’intensifie. Mon nouveau médecin traitant s’inquiète et m’envoie chez un gastro-entérologue pour une coloscopie. Celui-ci me remballe. Pas d’examens ! J’insiste, je SAIS qu’il y a quelque chose !!! Rien n’y fait, je cherche un autre spécialiste et le verdict tombe ; j’ai un cancer. Ça a l’air localisé. Demain, rendez-vous chez le chirurgien pour m’expliquer l’opération. Mais les résultats du scanner sont là. 

 

Tout s’emballe ! Plus d’opération possible, j’ai un cancer du côlon stade 4.

 

Je rentre à l’hôpital de jour pour ma 2ème biopsie, la 1ère n’est pas concluante. Tout s’emballe, encore : Péritonite aiguë et épanchement plural. Première opération en urgence. Malgré tout, le taux d’infection reste élevé et empêche toute chimio.

 

Je suis face à mes médecins. L’infection vient de la tumeur. On ne voulait pas opérer mais on n’a pas le choix !  « Si on ne fait rien, vous ne finirez pas l’année ».  On est le 10 décembre 2019, j’ai 35 ans… Ce sera vendredi, un vendredi 13. L’opération risque d’être longue et compliquée.

 

Tout s’est bien passé mais je me réveille avec une colostomie…

 

Après un mois, je sors de l’hôpital. Le répit est de courte durée. Le cancer a encore progressé. Ce sera chimiothérapie et immunothérapie au maximum. Je coche toutes les cases des effets secondaires et même plus. De front, on tente la préservation ovarienne mais la chimio est trop forte. Mes ovaires sont déjà en stand-by.

 

Les traitements s’enchainent et deviennent mon quotidien. Je réponds bien au traitement. Malgré tout, je n’ai toujours qu’une chance sur trois de m’en sortir. Il est temps de penser à la prochaine opération. Elle dure presque 12 heures. On retire tout ce qu’on peut, adieu mes ovaires, et j’ai le droit à une CHIP. Je reste encore un mois à l’hôpital et je ressors sans colostomie mais avec une iléostomie… 

 

Je tiens à peine debout mais les résultats sont là : Je suis en REMISSION complète !!!

 

On finit tout de même le cycle de chimio. Je suis sur un nuage, ça aura duré un an mais j’ai enfin du temps devant moi ! Du temps, du temps pour réaliser tout ce qu’il s’est passé, ce que j’ai vécu, en prendre conscience. Conscience de ce corps dévasté, vidé, qui peine à faire le moindre effort. Je prends surtout conscience qu’un autre combat s’annonce… Je dois me reconstruire ! Et pour ça, rien de tel qu’un nouveau challenge !!!

Laetitia
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Je me présente, je suis Laetitia, 39 ans et je suis maman de 2 enfants de 11 et 13 ans.

Le 30/9/2019, je reçois un appel du médecin pour m’annoncer que j’ai un cancer du sein.

Le stress s’installe et est devenu mon meilleur ami pendant les semaines qui suivent…

Une première opération est programmée (sein et ganglion sentinelle) le 18/10/2019 puis s’installe une attente interminable afin de connaître les résultats et de savoir si on doit réopérer ou pas.

Confirmation du médecin, il faut réopérer (18/11/2019) pas au niveau sein car il a su tout avoir mais au niveau des ganglions c’est mauvais donc curetage de tous les ganglions et un bilan d’extension afin de savoir si rien n’est passé au niveau du foie, des poumons et des os… Les jours semblent interminables et le stress est à son maximum mais ouf le bilan d’extension est bon.

Ensuite, premier RDV chez l’oncologue. Elle me confirme que c’est un cancer hormonal. La bonne nouvelle est que tout a bien été retiré avec la chirurgie mais que vu mon âge et mon espérance de vie, je n’échappe pas à la chimiothérapie, radiothérapie et hormonothérapie pour « désherber » et être sur qu’aucune cellule ne soit passée dans le sang.

A ce jour, il me reste 4 chimiothérapies que je termine le 23/03/2020 puis j’ai un mois de repos ensuite la radiothérapie de fin avril 2020 à fin mai 2020.

Avant tout cela, je suis une maman dynamique, sportive, qui profite de la vie… Je cours 4X semaine avec mon groupe Natu’Run et je participe à un semi-marathon 1X par an. Cela me manque énormément et j’ai donc voulu trouver une association ou autre qui me permettrait de pouvoir me refixer un objectif après maladie.

J’ai été en contact avec une fille qui va marcher 100km en Finlande mais c’est via l’hôpital où elle est soignée et moi au niveau de l’hôpital où je suis suivie, on ne propose rien et c’est pourquoi j’ai voulu trouver. J’ai donc fait des recherches sur Internet et c’est comme ça que je suis tombée sur le site de L’Envie.

J’ai donc envoyé un mail et le lendemain Marie me recontactait. Elle m’a donné toutes les informations et elle a répondu à toutes mes questions ce qui m’a motivé à faire partie de ce super projet.

Ma motivation est de pouvoir partager avec d’autres personnes qui ont vécu la maladie et créer de nouveaux liens, de pouvoir également relever un super défi en retrouvant mon endurance d’avant et en me surpassant mais aussi de m’investir pour aider d’autres malades atteint du cancer.

Dans mon malheur, j’ai de la chance car je sais vers où je vais, je suis guérie mais c’est de la prévention.

Catherine
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Je m’appelle Catherine. J’ai 42 ans. Je suis maman d’une jeune fille qui a, à présent, 18 ans et que j’ai élevée seule depuis sa naissance. Je suis artiste, dessinatrice, peintre et enseignante aussi.

À 27 ans, alors que ma fille entre à la petite école et que je peux envisager d’entrer sérieusement dans le monde du travail, on me diagnostique un premier cancer du sein à gauche. Je ne peux malheureusement pas passer à côté de l’ablation complète de celui-ci.
S’ensuivent alors des traitements lourds et un bon nombre d’opérations. Ma vie de jeune adulte et de jeune femme qui n’en est qu’à ses début est déjà en suspens. Mais, je me relève. La vie reprend ses droits souvent loin des préoccupations des jeunes de mon âge. J’ai mis en place un tas d’approches complémentaires, revu mon alimentation, pratiqué intensément le yoga, la méditation, fais un travail sur moi-même.

Je donne quelques ateliers d’art mais la situation est trop précaire pour une mère célibataire.

Je trouve un bon boulot en école supérieure et deviens professeur d’arts plastiques pour les futurs instituteurs. Après seulement une année de travail, à 32 ans, alors que je me rends à un contrôle de routine à l’hôpital, j’apprends qu’une métastase s’est logée derrière mon oreille. Le rocher est partiellement bouffé par cette tumeur. Ce qui provoque des pertes d’équilibre et des acouphènes jusque là expliqués par les médecins par un syndrome de Ménière. Une opération est fixée et je recommence une série de traitements.

Je reprends assez vite le travail. Mais la fatigue liée à la toxicité des traitements m’amène rapidement à l’épuisement.

À 36 ans, toujours lors d’un contrôle de routine, on me diagnostique un deuxième cancer au sein, le droit à présent. Si j’étais forte pour combattre mon premier cancer, je me sens doucement chanceler. D’autant qu’à chaque épisode, je questionne ma vie en recherche de réponses. Il me semble sans cesse déconstruire mes croyances pour en reconstruire de nouvelles. L’ablation est à nouveau inévitable. On adapte le traitement. A nouveau, la reprise du travail se fait assez vite. Et puis à 38 ans, je craque. Physiquement, je n’y arrive plus. Je suis en burn-out. Le médecin me met à l’arrêt.

Le jour de mes 40 ans, suite à un accident de voiture et des douleurs de plus en plus fortes à la colonne et aux côtes, on s’aperçoit que mes os sont truffés de métastases, que sans doute les traitements avaient permis de « cacher ». Ces métastases fragilisent mes os qui sont sujets aux micro-fractures, aux tassements. C’est un coup de massue lorsque l’oncologue m’annonce que je vais devoir désormais me faire à l’idée que je ne pourrai plus me débarrasser de ce cancer et que je suis en stade 4.

Cela fait donc à présent 15 ans que le cancer ponctue ma vie. Mais, la bonne nouvelle, c’est que, grâce aux traitements, et malgré la fatigue qu’ils génèrent, la progression du cancer est actuellement stabilisée. Autant de temps à remettre en question mon mode de vie, ma manière de manger, de bouger, de penser, d’aimer, de vivre. Tout y est passé. Autant d’années à rencontrer de magnifiques personnes touchées également par le cancer et parties trop tôt, trop vite. Aujourd’hui, j’ai lâché prise et renoncé aux théories qui expliquent les maladies. Mais, tout ce cheminement m’a fait énormément grandir.

Je vis plus intensément que jamais. Et à présent que le travail à la haute école ne fait plus partie de ma vie, j’ai besoin de me créer mes propres objectifs. Celui de me dépasser et de me donner une bonne raison de faire du sport, de m’entraîner tout au long de l’année pour entretenir ma santé physique, mais surtout, ma santé mentale, entretenir cette envie de vivre que j’ai au fond de moi et qui me permet de continuer à voir ma fille grandir. Un projet, un projet partagé avec d’autres qui ont connu la maladie. Rencontrer un groupe, partager cette envie de vivre.

Nadia
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Je m’appelle Nadia, j’ai 50 ans, mariée et maman de 2 ados.

Il y a un peu plus de 3 ans, le vendredi 13 octobre 2017 j’ai passé une visite chez le médecin car j’avais senti une petite boule et j’avais compris que ce n’était pas bon.  Le lundi on me fixe rendez-vous pour une biopsie et là tout s’enclenche, prise sang, 2ème biopsie, IRM, ….

On m’annonce que j’ai un cancer du sein, que je vais subir une tumorectomie avec le prélèvement du ganglion sentinelle.  Je me prépare mentalement à l’opération et à éventuellement de la chimio et des rayons.  Entretemps on reçoit les résultats de l’IRM, de la 2ème biopsie,… j’ai un double cancer multifocal, la double ablation est vivement conseillée, là je n’étais pas préparée c’est le coup de massue. Mais je ne lâche rien, j’ai une épreuve difficile à vivre, je le sais et je fonce.  J’ai un double cancer de grade III.

En 2 ans j’ai subi 4 anesthésies (une toutes les 6 mois) de la chimiothérapie, de la radiothérapie et encore aujourd’hui sous traitement avec l’hormonothérapie et tous les effets secondaires qu’elle comporte.

Après 1 an j’ai repris mon boulot en mi-temps médical, c’était ma volonté, le retour à la vie active.

Après 4 mois j’ai repris le sport progressivement, nonobstant un arrêt de minimum 6 semaines tous les 6 mois suite aux opérations, j’ai chaque fois repris avec retour à la case départ.

Je sais combien pratiquer une activité physique, avec ou sans maladie est important, alors oui je veux participer au projet « EnVie, CAN le défi CER la vie »

Participer à ce défi, c’est me prouver qu’au-delà de la maladie, au-delà des difficultés on peut retrouver la forme et pourquoi pas, plus qu’avant.  Me surpasser alors que mes capacités physiques ont été et sont réduites par les traitements.

Participer à ce défi, c’est faire connaissance avec des personnes qui ont connu un peu le même parcours que le mien, c’est partager des échanges, des moments forts, d’autres émotions.

Participer à ce défi,  c’est peut être m’offrir un des plus beaux voyages, c’est oser voyager loin de mes enfants et de mon mari, ce que je n’ai jamais fait.  C’est me retrouver seul par moment et mettre en pratique durant ce séjour la pleine présence, l’auto hypnose, que j’ai découvert et qui m’ont aidée durant mon parcours.

Et enfin participer à ce défi pour me prouver que j’ai de nouveau confiance en moi, en mon corps mais surtout parce que je suis ENVIE.

Les Acompagnateurs
Sarah
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Je m’appelle Sarah, j’ai 20 ans et je suis étudiante en photographie en première année à l’école ‘Le 75’ à Bruxelles.
Je fais de la photographie depuis environ 5 ans. Après avoir voyagé environ 2 ans, j’ai décidé d’entreprendre ces études afin de pratiquer la photo et de me perfectionner. Je rêve de devenir photographe professionnelle.

Ce que j’aime plus que tout dans la photographie c’est qu’elle me permet de découvrir des gens et de me lier à des personnes que je ne rencontrerais peut-être pas autrement. Mon envie première, et qui reste la plus forte, est de faire de la photographie de reportage pour découvrir le monde.

Lors de mes voyages, je suis d’abord partie seule dans les pays nordiques, puis en Nouvelle-Zélande et en Australie. Avec mon sac à dos, je voyageais en stop, randonnais, logeais en tente, en auberge de jeunesse ou chez l’habitant. L’année dernière j’ai vécu à Florence, ma ville paternelle. Ces années de voyage et d’indépendance m’ont appris énormément et m’ont donné le goût d’un mode de vie qui m’anime : être sur la route, découvrir de nouvelles choses chaque jour, faire des rencontres, vivre des expériences fortes et insolites.

J’ai pris connaissance du projet ‘En Vie’ grâce à Bernard. Il m’a accompagné lors du décès de ma maman en septembre 2020. Elle était, elle même, atteinte d’un cancer.

J’accompagne le groupe En Vie dans son défi jusqu’au voyage à la Réunion à travers l’objectif de mon appareil photo avec un regard bienveillant.

De par ma sensibilité, mon vécu et l’intime lien que j’ai avec le cancer et tous les défis qui l’accompagnent, je sens que je peux mettre tout cela au service de mes photos avec sincérité et authenticité.

Vous accompagner dans cette aventure est un formidable apprentissage tant pour ma vie professionnelle que pour mon chemin personnel. C’est un voyage qui m’habite et me touche déjà beaucoup.
Je suis une jeune femme forte et sensible, débordante d’une envie de vivre et de découvrir. Je suis prête à y plonger pleinement!

Marion
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Diagnostiquée d'un cancer du sein à l'âge de 52 ans j’ai suivi tous les traitements et les épreuves comme tant d’autres. En 2019 j’avais la chance de réaliser ce premier défi tellement important pour moi avec EnVie sur l’ile de la Réunion. Cette expérience et cette rencontre avec des gens extraordinaires, m’a donné envie de continuer et de donner un peu d’espoir de ce que j’ai reçu par le groupe à d’autres patients, que oui nous sommes encore capables de réaliser des exploits grandioses. Le groupe EnVie 2019 m’a apporté de la confiance et de la force que oui je peux y arriver, de l’espérance que oui la vie continue et que je suis capables de déplacer mes limites, de croire à nouveau en mes capacités, de regarder le monde et de me dire combien il est beau, de faire confiance aux amis qui me soutiennent et qui me portent.  Aujourd’hui en accompagnant le groupe 2021 j’aimerai partager cette aventure avec elles, des femmes courageuses et volontaires qui croient en elles, qui veulent aller plus loin et écrire une nouvelle page de la vie.  Peut-être puis je contribuer à être à l’écoute dans des moments où quelqu’un en a besoin ou puis je être un soutient dans des moments difficiles, où on est épuisé, fatigué, où on a envie de pleurer, mais aussi rire, s’amuser, être émerveillé et tout simplement partager des émotions avec elles. Une aventure qui s’annonce intense et riche en émotions et qui va nous faire avancer vers une nouvelle étape de la vie et peut-être pourrons nous ensemble tourner la page sur un chapitre plutôt difficile. 

Bernard
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Licencié en éducation physique et ex-secrétaire général du sport dans l’enseignement libre. Aujourd’hui, je consacre ma vie à accompagner des personnes atteintes de cancer et /ou en fin de vie.

Quand Simon et Babette sont venus me partager leur rêve d’accomplir un trekking pour se surpasser un peu plus, malgré leurs capacités physiques réduites à cause du cancer, je leur ai proposé l’île de La Réunion pour sa beauté et l’énergie exceptionnelle qui règne sur ce bout de terre.

Vu leur envie d’emmener avec eux d’autres malades du cancer, le groupe a pris de l’ampleur et une dimension que nous n’avions pas soupçonné au départ du projet.

Je suis heureux aujourd’hui de pouvoir les accompagner pour réaliser ce bout de chemin avec eux dans ce voyage initiatique qui est devenu le leur.

Jean-Luc
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Actuellement kinésithérapeute indépendant à Chaumont Gistoux, j’ai vécu et travaillé pendant huit ans sur l’île de la Réunion.

Revenu en Belgique depuis 9 ans pour raisons familiales, je reste Réunionnais dans le cœur et dans l’âme.

Sur l’île, j’ai eu l’occasion d’organiser des voyages initiatiques pour des petits groupes venant de Belgique, de France ou du Luxembourg.  Je connais l’île mieux que certains Réunionnais.

Le jour où Bernard Fréteur m’a parlé de ce projet, je n’ai pas hésité à accepter de partager mes connaissances de l’île pour finir par rencontrer une partie du groupe et accepter avec enthousiasme la proposition de les accompagner comme guide et comme kiné. 

C'était en 2019 et le voyage a été une belle réussite à plein de niveaux.

Il est donc évident que c'est avec joie et enthousiasme que j'accepte la proposition d'accompagner le groupe de 2021.

L'équipe organisatrice

Tout voyage réussi demande une longue et sérieuse préparation qui peut prendre plusieurs mois, que ce soit pour les réservations de vols et de villa, les choix de sentiers de randonnée, la recherche de sponsors, l'organisation d'événements de sensibilisation, les interviews, la gestion des dossiers des participants, la vente de produits pour financer le projet et tant de petits imprévus.

Outre Jean-luc, Bernard et Marion qui accompagneront les randonneuses sur l'île, une partie de l'équipe a travaillé dur, ne sera pas du voyage mais se verra récompensée de ses efforts au travers des exploits et des réjouissances de ceux qui profiteront de cette randonnée à travers l'île. 

Qu'ils en soient doublement remerciés !

Marie
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En 2016, alors que je n’avais que 33 ans, j’apprends que j’ai un cancer du sein de grade 3. Sportive depuis mon plus jeune âge, j’ai dû négocier avec les médecins pour retarder les débuts de mes traitements au profit d’une compétition équestre internationale.

Les traitements ont eu un effet dévastateur sur ma « santé sportive », au point que j’ai fini en chaise roulante… et pourtant 5 ans plus tard, malgré que je ne sois pas encore en selle comme avant, j’ai déjà réalisé de beaux paris sportifs, notamment l’édition 2019 de enVie à l’île de la Réunion.

Ma volonté de transmettre un message d’espoir, de me surpasser, de prouver aux autres et à moi-même que je pouvais encore faire des choses extraordinaires m’ont permis d’arriver au sommet. Ce projet m’a porté au propre comme au figuré !

Ensuite, je ne pouvais que m’investir dans ce projet pour en faire bénéficier d’autres. Nous avons créé l’ASBL avec Simon et Bernard et sommes ravis de voir que notre « famille » s’agrandit jour après jour et apporte tant de positif à tous ses membres.

En tant que coach dans le milieu équestre en amenant de nombreux élèves à leur meilleur niveau lors de leurs compétitions, j’ai développé des compétences de leader que je suis heureuse de partager avec les nouveaux membres pour préparer les prochains défis !

Simon
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42 ans, célibataire, sans enfant.

Septembre 2014, la sentence tombe, je suis atteint d’une tumeur séminomateuse. Ceci sous-entend une orchidectomie suivi d’un traitement par chimiothérapie. 4 mois plus tard, la phase chirurgicale et médicamenteuse est derrière moi. Je suis passé de l’état du sportif de 38 ans à l’état de la personne âgée de 90 ans en seulement quelques mois. Commence la reconstruction de mon être, l’écoute de mon corps et la recherche des réponses à toutes ses questions qui m’envahissent. Je pousse alors la porte de La Vie Là. Ceci me permet de comprendre les choses, de prendre soin de moi, de reprendre goût à la vie, de renaître.

Juin 2015, je passe la ligne des 20 km de Bruxelles avec un temps record d’1h39. Cette ligne représente à mes yeux mon retour à la vraie vie et une forme « d’adieu » à la maladie.

Je viens de vivre en 10 mois de temps le plus dure des combats de ma vie. J’en suis sorti grandi avec l’envie de m’investir dans cette lutte contre le cancer.

Aujourd’hui ce projet me tient à cœur pour plusieurs raisons.

Sur un plan personnel, avec l’envie de me prouver que je suis encore capable de me surpasser un peu plus malgré mes capacités physiques réduites à cause du cancer.

Sur un plan collectif, avec l’envie d’emmener avec moi, en haut des sommets, d’autres malades du cancer à dépasser cette ligne virtuelle. Cette ligne te permettant de te dire que tu reviens à la vie.

Sur un plan communicatif, l’envie de donner un message d’espoir envers l’extérieur. L’envie de dire au monde qu’il y a une vie après le cancer.

Nous avons besoin de vous dès aujourd'hui

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